mercredi 10 décembre 2014

Réunion du 9 décembre - images des artistes

Artistes présents : Marie-France Bertrand, Ottilie Douglas-Fodor, Roberto Godoy, Noémie Lesquins, Rolande Pelletier, Nicolas Prod’homme, Jacinthe Tétrault

Les artistes présents ont présenté leur premières idées d'images à intégrer aux cônes.


Ces images de Marie-France Bertrand représentent des ondes et font écho à la surveillance informatique. J'aime particulièrement la première car elle permet plusieurs interprétations. En plus d'évoquer un son (ou même un haut-parleur), la forme rappelle aussi un œil (humain ou celui d'une caméra).


Je serais vraiment intéressée de voir cette image travaillée à la façon de l'image suivante de Jacinthe Tétrault, c'est à dire pour que son point focal arrive dans le trou du cône une fois l'image placée à l'intérieur ou à l'extérieur du cône. L'image de Jacinthe représente un iris mais me rappelle aussi des circuits imprimés. Une fois placée à l'intérieur du cône et regardée de face, l'effet est assez puissant, surtout si on imagine une multitude de cônes semblables les uns à côté des autres.


D'autres dessins de Jacinthe Tétrault qui représentent un mélange d'un symbole masculin et féminin et une qui mélange plusieurs idées.


Le cadenas d'Ottilie Douglas-Fodor imprimé en relief est un motif très graphique et versatile. Son dessin d'une oreille m'intéresse aussi. Nous avons beaucoup d'images d'yeux, quelques oreilles et plus loin des bouches et je commence à m'imaginer ce mur multi-sensoriel qui nous espionnerait avec ses multiples yeux (le cône-longue-vue) et ses multiples oreilles (le cône-cornet) mais avec aussi quelques bouches pour s'exprimer (le cône-porte-voix).



Je placerais les images suivantes dans la même famille (la première est de Roberto Godoy et les deux suivantes sont de Rolande Pelletier). Les deux ont utilisé l'œil comme motif et les ont disposés un peu à la manière des écritures cunéiformes sur les cônes d'Urukagina présentés par Claudia Bernal. Une fois pliées à l'intérieur ou à l'extérieur des cônes, l'effet peut être assez intéressant.




Les dessins narratifs de Noémie Lesquins combinent des yeux et des visages muets en utilisant comme structure ces bandes que l'on retrouve souvent sur les cônes de circulation. Son utilisation du blanc est judicieuse et me convainc qu'un peu de blanc pourrait apporter beaucoup de lumière à l'installation.










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